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Bayart Jean-François

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Directeur de recherche au CNRS, ancien directeur du Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po et du CNRS, Jean-François Bayart est un spécialiste de politique comparée. Il a enseigné à l’Institut d’études politiques de Paris et dans les Universités de Lausanne et de Turin. Il co-anime le séminaire « Limites du politique, politiques des limites » à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il est Président du Fonds d’analyse des sociétés politiques depuis 2003.

Thèmes de recherche

  • Relations internationales et sociologie politique de la globalisation

  • La Turquie

  • L’Iran

  • L’Afrique sub-saharienne

  • Théorie et méthodologie de l’Etat

Publications principales

Ouvrages personnels

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  • 2010, L’Islam républicain. Ankara, Téhéran, Dakar, Paris, Albin Michel, 429 p, Index. L’expression « islam républicain » sonne comme une provocation. Néanmoins, pourquoi douter de la compatibilité de l’islam avec la République quand des centaines de millions de musulmans vivent sous ce régime ? En République, ce qui ne veut pas forcément dire en démocratie, mais ne l’exclut pas pour autant. On sait par ailleurs que la laïcité a souvent légitimé l’autoritarisme. Sur la base de ces constats dérangeants, Jean-François Bayart nous conduit en Turquie, en Iran, au Sénégal. Chacun de ces pays vit en République, et chacune de ces Républiques est singulière. L’islam, en soi, n’explique rien, notamment pas cette diversité des trajectoires républicaines dans les pays musulmans. Son interprétation et sa pratique divisent les croyants autant qu’elles les réunissent. L’islam républicain résulte de son interaction avec l’État et le marché, bref de l’histoire générale plutôt que de la seule religion. Cette remarquable leçon de choses politique nous ramène au pragmatisme principiel des fondateurs de la IIIe République française, « opportuniste » et « transactionnelle ». L’islam est soluble dans la République, pourvu qu’on lui en laisse le temps et que l’on retrouve le sens des proportions

  • Image22010, Les études postcoloniales, un carnaval académique, Paris, Karthala, 126 p. Bibliogr. Les Études postcoloniales. Un carnaval académique, Paris, Karthala, 2010, 126 p. Bibliogr. Les études postcoloniales se sont imposées comme un courant important des études culturelles et de la recherche en sciences sociales de langue anglaise. Il est de plus en plus reproché à l'Université française de les ignorer, alors que des militants et des historiens engagés interprètent la crise des banlieues dans les termes d'une "fracture coloniale" plutôt que sociale. Ce mauvais procès n'est pas fondé. Il occulte toute une tradition d'écrits et de travaux qui ont perpétué en France une pensée critique sur la colonisation. Il tient pour acquise la contribution scientifique des études postcoloniales, qui certes ont pu être utiles, dans leur diversité, mais qui sont largement superflues au regard des apports d'autres approches. Surtout, les études postcoloniales restent prisonnières du culturalisme et du récit national dont elles prétendaient émanciper les sciences sociales. Et elles s'interdisent de comprendre l'historicité des sociétés, celle du moment colonial, celle enfin de l'éventuelle transmission d'un legs colonial dans les métropoles ou dans les pays anciennement colonisés. Leur reconsidération fournit l'opportunité d'ouvrir de nouvelles pistes de réflexion pour l'analyse de l'Etat, au croisement de la science politique, de l'histoire, de l'anthropologie et de l'économie politique

  • 2004, Le Gouvernement du monde. Une Critique politique de la globalisation, Paris, Fayard (trad. en anglais 2007).

  • 1996 L'Illusion identitaire, Paris, Fayard (Prix Jean-Jacques Rousseau 1997 ; trad. en arabe 1998; trad. en turc 1998; trad. en anglais 2005 ; trad. en italien en cours)

  • 1989, L'Etat en Afrique. La politique du ventre, Paris, Fayard (2ème éd. augmentée en 2006; trad. en arabe 1992; trad. en anglais 1993; trad. en espagnol 1999).

  • 1984, La Politique africaine de François Mitterrand, Paris, Karthala.

  • 1979, L'État au Cameroun, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques (2ème éd. augmentée1985)

Ouvrages dirigés

  • 2007 (en collaboration avec Fariba Adelkhah), Voyages du développement : émigration, commerce, exil, Paris, Karthala.

  • 2004 (en collaboration avec Jean-Pierre Warnier), Matière à politique. Le pouvoir, les corps et les choses, Paris, Karthala.

  • 1996, La Greffe de l'Etat. Les Trajectoires du politique, 2, Paris, Karthala.

  • 1994, La Réinvention du capitalisme. Les Trajectoires du politique, 1, Paris, Karthala.

  • 1993, Religion et modernité en Afrique noire. Dieu pour tous et chacun pour soi, Paris, Karthala.

Ouvrages en collaboration

  • 1997 (avec Stephen Ellis et Béatrice Hibou), La Criminalisation de l'Etat en Afrique, Bruxelles, Complexe (trad. en anglais 1998).

  • 1993 (avec Fariba Adelkhah et Olivier Roy), Thermidor en Iran, Bruxelles, Complexe.

  • 1992 (avec Achille Mbembe et Comi M. Toulabor), Le Politique par le bas en Afrique noire. Contributions à une problématique de la démocratie, Paris, Karthala.

Direction de numéros de revue

  • 2001, "J'étais là avant ! Problématiques politiques de l'autochtonie", Critique internationale, 10, janvier.

  • 1991, "Espace musical, espace historique, espace politique", Cahiers d'études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, 11, janvier (en collaboration avec Fariba Adelkhah).

  • 1989, "L'invention du politique en Afrique et en Asie", Revue française de science politique 39 (6), décembre.

  • 1989, "L'argent de Dieu. Eglises africaines et contraintes économiques", Politique africaine 35, septembre.

  • 1986, "Le réveil du Cameroun", Politique africaine 22, juin.

  • 1985, "Passage au politique", Revue française de science politique 35 (3), juin.

  • 1983, "Quelle démocratie pour l'Afrique ?", Politique africaine 11, septembre.

  • 1982, "Le pouvoir de tuer", Politique africaine 7, septembre.

  • 1982, "Le pouvoir d'être riche", Politique africaine 6, mai.

  • 1981, "Tensions et ruptures en Afrique noire", Politique africaine 3, septembre.

  • 1981, "La politique en Afrique noire : le haut et le bas", Politique africaine 1, janvier.

Derniers articles et contributions

  • 2011, « Culture and development : Do social struggles make a difference ? » in Jean-Philippe Platteau, Robert Peccoud (eds.), Culture, Institutions, and Development. New Insights into an Old Debate, Oxon, Routledge,  pp. 65-84.

  • 2010, « Les études africaines en France et la question des visas » et « la politique africaine de la France » in Réinventer l’Afrique, 2ème Congrès des études africaines en France, Bordeaux, Centre d'étude d'Afrique noire CNRS / Sciences Po, 6, 7 et 8 septembre. vidéo 1 ; vidéo 2

  • 2010, « Les très fâché(e)s des études postcoloniales », Sociétés politiques comparées, 23, mars, pp. 1-12  http://www.fasopo.org/reasopo/n23/chronique.pdf 

  • 2010, « Le piège de la lutte anti-terroriste en Afrique de l’Ouest », Sociétés politiques comparées, 26, août, pp. 1-5. http://www.fasopo.org/reasopo/n26/chronique.pdf

  • 2009, «En finir avec les études postcoloniales», Le Débat, 154, mars-avril  pp.119-140.

  • 2009, «Les études postcoloniales, une invention politique de la tradition ?», Sociétés politiques comparées, 14, avril pp.1-46

  • 2009, «L’‘origine’ ou la ‘provenance’, il faut choisir : études postcoloniales versus sociologie historique du politique» in Pierre-Robert Baduel, dir., Chantiers et défis de la recherche sur le Maghreb contemporain, Paris, Karthala & Tunis, IRMC, pp.521-535.

  • 2009, «La démocratie à l’épreuve de la tradition en Afrique subsaharienne», Pouvoirs, 129, 2009, «Iran Islam Cumhuriyeti’nde Thermidor durumu ve liberalizm » in Uysal (Aysen), dir., Siyasal Islam ve Liberalizm, Izmir, Yakin Kitabevi Yayinlari, pp.87-118.

  • 2008, L’iran est-il soluble ?, Paris, Terra Nova, juillet 8 p.

  • 2008, «Postface » ; in M.-E. Pommerolle, J. Siméant, dir., Un Autre monde à Nairobi. Le Forum social mondial 2007 entre extraversions et causes africaines, Paris, Karthala, pp.243-246.

  • 2008, « Hégémonie et coercition en Afrique subsaharienne : la ‘politique de la chicotte’», Politique africaine, 110, juin pp.123-152.

  • 2008, «L’hypo-politique africaine d’un hyperprésident», Savoir/Agir, 5, septembre pp. 161-169.

  • 2008, «Culture et développement : les luttes sociales font-elles la différence ?», L’Economie politique, 38, avril, pp.29-56 (repris in A Contrario, 11, 2009, pp.7-27).

  • 2008, «Comparer en France : petit essai d’autobiographie disciplinaire», Politix, 21 (83), octobre, pp.201-228.

  • 2008, «Missionary activity & the politics of the belly» in P. Geschiere, B. Meyer & P. Pels (ed), Readings in Modernity in Africa, Oxford, James Currey & Bloomington, Indiana University Press.

  • 2007, «La ‘Grande Disjonction’ ou de la nécessité pour l’économie du développement de considérer le mouvement», Revue d’économie du développement, 2-3, septembre, pp.197-210.

  • 2007, «Les chemins de traverse de l’hégémonie coloniale en Afrique de l’Ouest francophone : anciens esclaves, anciens combattants, nouveaux musulmans», Politique africaine, 105, mars, pp.201-240.

  • 2007, «Cross Perspectives» in Migration and Development: Mutual Benefits?, Paris, Agence française de développement, 2007, pp.237-251.

  • 2007, «The Paradigm of the City» in B. Drieskens, F. Mermier & H. Wimmen (ed), Cities of the South. Citizenship and Exclusion in the 21st Century, Londres, Saqi, pp.23-44.

  • 2007, «Conclusion: 21st Century Cities of the South» in B. Drieskens, F. Mermier & H. Wimmen (ed), Cities of the South. Citizenship and Exclusion in the 21st Century, Londres, Saqi, pp.305-318.

Liste complète: voir Page personnelle

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