CECI n'est pas EXECUTE Mondes américains : Historique du Centre d’études africaines

Présentation |

Historique du Centre d’études africaines


depuis 2010

Directeur : Jean-Paul Colleyn
Directrice adjointe : Fabienne Samson

 

Organigramme du CEAf en 2011


English version

 

Depuis sa création en 1957

Le CEAf contribue au renouvellement des recherches en sciences humaines sur l’Afrique et sur sa diaspora dans le monde. Anthropologues, géographes, historiens et sociologues y travaillent dans une perspective pluridisciplinaire, incluant le passé dans l’analyse du présent et l’espace dans l’analyse des sociétés. Lieu de la formation et du rayonnement d’une part importante de l’anthropologie française, le CEAf n’a cessé de diversifier ses thèmes de recherche et de renouveler ses problématiques (voir Les origines du CEAf).

 

Après les années 1960-1970

Au cours de ces années marquées par les terrains monographiques classiques, le Centre a réalisé des études sur les transformations du monde rural et proposé des analyses anthropologiques des champs culturels, religieux et politiques. Ses chercheurs ont exploré les procédures de l’identification collective, l’anthropologie de la maladie et des systèmes symboliques africains, la sociologie des milieux urbains et des formes de mobilité sociale et la géographie des migrations.

 

Des changements dans les années 1990

Fin de la guerre froide, économie libérale, tentatives de démocratisation, essor des ONG et intervention du monde humanitaire comme nouveau modèle de la présence internationale, ont accompagné une série de crises africaines : dérégulation des institutions, conflits socio-politiques, guerres, déplacements de populations et violences, parfois extrêmes. L’analyse en termes de «crise» s’est avérée cependant inopérante car elle gardait en arrière-plan un paradigme dualiste opposant la tradition communautariste à la modernité anomique. Son épuisement a renforcé la nécessité d’une anthropologie des dynamiques contemporaines de l’Afrique qui intègre la durée tout en rendant compte de la généalogie des situations actuelles.
 

Les mutations

Les dynamiques de l'Afrique et des Afriques dans le monde ouvrent de nouveaux champs d’investigation aux chercheurs, aux plus de 150 doctorants et aux nombreux post-doctorants qui forment le vivier actif du CEAf. Quatre équipes de recherche recouvrent l’essentiel des champs abordés. Deux d’entre elles traitent des systèmes territoriaux, des contextes de violence, des espaces de mobilité et des espaces politiques d’un point de vue historique et contemporain. Deux autres équipes étudient les supports et les enjeux des savoirs, des arts et des croyances ainsi que les dynamiques sociales et politiques associées aux représentations qu’ils véhiculent.

 

Ces dernières années

Le CEAf (EHESS-IRD) a développé des collaborations avec l’ISH de Bamako, l’IFAS à Johannesburg et l’IFRA à Ibadan et à Nairobi, et garde ses liens anciens mais toujours actifs avec l’Université de Kinshasa et les universités de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Il entretient des relations suivies avec les centres de recherches africanistes en Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Portugal. Un axe fort existe en particulier avec deux institutions portugaises : le Centro de Estudos sobre Africa e de Desenvolvimento, à l’Instituto Superior de Economia e Gestão (Lisbonne), et le Centro de Estudos Africanos, à l’Université de Porto. En juin 2006, notre Centre a intégré l’AEGIS, association européenne de centres de recherche sur l’Afrique. Le Centre coopère aussi avec l’Université d’Illinois (Urbana Champaign, Etats-Unis). Plus d’une cinquantaine d’enseignants chercheurs étrangers invités ont travaillé au CEAf entre 2000 et 2009.
 

Publications

Le CEAf abrite, depuis 1960, les Cahiers d’études africaines, revue de l’EHESS trimestrielle, bilingue et internationale des sciences sociales sur l’Afrique, les Antilles et les Amériques noires.

Il publie une collection d’ouvrages, Dossiers africains, qui éditera bientôt en ligne ses archives.

 

Association pour la défense et l’illustration des arts d’Afrique et d’Océanie

Image1L’association ADEIAO a été accueillie dans nos locaux depuis 1996, dans le cadre du programme d’ouverture du Centre vers le grand public, et plus particulièrement vers l’art et les créations africaines. L’ADEIAO a constitué une collection importante d’œuvres d’artistes africains et océaniens (112 peintures, sculptures, gravures, 32 dessins du dogon Alaye Atö, et 23 photos noir et blanc, grand format) et réalisé plusieurs expositions de grande qualité dans le hall de la MSH/EHESS. Dans l’impossibilité de résister aux bouleversements de la MSH/EHESS, faute d’une capacité financière indispensable pour générer un nouveau départ, l’ADEIAO a dû procéder à sa dissolution en Assemblée générale extraordinaire du 24 février 2011.

Elle avait, auparavant, fait don de sa collection le 10 décembre 2008, au Musée national du Mali à Bamako où elle constitue le premier noyau d’une section d’art contemporain international, selon le vœu, depuis longtemps caressé par son Directeur, Samuel Sidibe.

Avant sa dissolution, l’ADEIAO a fait don également des catalogues encore présents dans sa réserve, à diverses associations : BSF (Bibliothèques sans Frontière), Apiculture (Ministère de la Culture), la bibliothèque du Centre Pompidou, les archives d’art contemporain de l’Université de Rennes, la bibliothèque du Musée du Quai Branly, la FFSAM (Fédération Française des Sociétés d’Amis de Musée), la FFSAM d’Île de France, la bibliothèque de la MSH, rue Fernand Braudel, 75013 Paris, le Musée de Bamako au Mali…  

 

Pour en savoir plus, consultez le site de l’ADEIAO, mémoire de l’Association.

Contact : adeiao@orange.fr



18-10-2011

EHESS
IRD

flux rss  Actualités