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Thomas Mouzard
Docteur en Anthropologie sociale et culturelle (EHESS)
Présentation
Né en 1977, après un bac en Sciences de la Vie et de la Terre (Lycée A. Nobel de Clichy sous Bois) suivi d’un DEUG en Lettres modernes (Sorbonne), Thomas Mouzard poursuit ses « humanités » en sociologie et ethnologie (Université de Vincennes Saint-Denis), puis en Anthropologie sociale et culturelle (EHESS). Dès la maîtrise, il privilégie l’expérience de terrain qu’il finance par l’enseignement (Madagascar, Guyane, Île de France). Trois ans de présence à Madagascar aboutiront à une thèse soutenue en 2011 sous la direction de Philippe Beaujard (CEAf). Depuis 2012, il dirige un inventaire participatif du patrimoine culturel en Guyane tout en poursuivant des recherches sur le terrain malgache.
Sur la base de rituels populaires innovants découverts dans le Madagascar postcolonial, s’est ouverte une recherche comparative et théorique sur la construction d’identités collectives en actes et par le bas. L’attention est portée sur les rapports entre parenté et politique, rituel et Etat au travers de processus créatifs collectifs.
Domaines régionaux
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Océan Indien > terrain à Madagascar (Sud-ouest, Extrême Sud, Nord-est, Vakinankaratra)
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Caraïbes, Amazonie > terrain en Guyane (Nord-ouest)
Domaines thématiques
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Identification, populisme et hégémonie
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Mémoire, transmission et création
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Rituel, parenté et politique
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Morts, rêves, récits et écrits
Equipes de recherche
Publications, recensions et travaux
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2012 (à paraître), « Ancestralisation et identification nationale : créativité rituelle populaire, parenté et politique (Sud de Madagascar) » Civilisations « L’ancestralité revisitée ».
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2012, « Possession et identité, Neny Lala et la grande chaîne des Unis de Kalanoro (Sud-Ouest de Madagascar) » In A. Caiozzo & N. Ernoult Femmes médiatrices et ambivalentes Mythes et imaginaires :245-59. Paris: Armand Colin, 336 p.
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2011, Territoire, trajectoire, réseau. Créativité rituelle populaire, identification et État postcolonial (Une triple étude de cas malgache) Paris: ÉHÉSS, thèse de doctorat en anthropologie sociale, Philippe Beaujard (dir.), 521 p. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00819403
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MOUZARD_thA_se_1512_PC_.pdf |
(6.1 MB)-
2009 (avec Noël J. Gueunier), « Récits de séjours non éternels. La mort fugitive comme voie d’accès à la médiation à Madagascar (possession, prédication) » In D. Nativel & F. V. Rajaonah (dir.) Madagascar revisitée. En voyage avec Françoise Raison Jourde :287-351. Paris: Karthala, 623 p.
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2007, « Actualité des sirènes au Sud-Ouest de Madagascar, à travers cinq types de récits oraux collectifs » In B. Terramorsi, La femme qui a des ouïes et autres récits de la tradition orale malgache :191-222. Ille-sur-Têt: K’A, 310 p.
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2006, « La sirène, le gendarme et l'universitaire, Construction et répression d'un culte et de sa légende, Sud de Madagascar », Talily 11-12 :67-97.
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2008, Compte-rendu de F. Dumas-Champion, Le Mariage des cultures à l’île de la Réunion. Préface de Philippe Beaujard, Paris: Karthala, 2008, 308 p, L’Homme, 197.
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2004 (avec Jeannine Kaklamanis), Enquêtes monographiques autour de Soanindrariny et Vinany (Vakinankaratra, Madagascar) mai-juin 2004. Paris: IRD/DIAL, 63 p. + cartes.
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2003, Dofotera dit Moasibe, sa deuxième vie, ses œuvres (1973-1983). Pouvoir et sacré à Madagascar. Paris: ehess, mémoire de DEA d’Anthropologie sociale, Ph. Beaujard (dir.), 125 p.
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2002, La procession d'une sirène, Croire, pouvoir et savoir à travers le Sud de Madagascar (21 octobre 2001-21 janvier 2002). St Denis: Univ. Paris-8, mémoire de maîtrise d'ethnologie, N. Gueunier & D. Terrolle (dir.), 173 p.
Mots-clefs
Madagascar, Guyane, Rituel, Patrimonialisation, Autochtonie, Ancestralisation, Communauté, Christianisation, Etat postcolonial, Evénement, Crise, Contagion, Imitation, Reproduction, Institution/s, Distanciation.
25-04-2013
